L'info a pas duré la journée (ce genre de trucs ça pue pour le gouvernement....)
Je l'ai entendu sur france inter avant-hier matin je crois... je l'ai entendu que une fois....
(bien que j'aime pas LCI ni tf1....)
http://lachaine.tf1.fr/infos/france/justice/0,,3481146,00-sexagenaire-accusee-rebellion-.html
Une sexagénaire accusée de rebellion
Une femme de 60 ans était jugée mardi matin à Bobigny pour avoir protesté contre les techniques employées lors de l'expulsion de deux Maliens.
Elle est accusée d'être l'instigatrice de la rébellion qui a eu lieu dans le vol Paris-Bamako du 28 avril dernier. Verdict le 4 septembre.
Le Réseau Education sans Frontières (RESF) appelait mardi ses militants à venir soutenir Marie-Françoise Durupt au tribunal de Bobigny. Cette Française de 60 ans est accusée d'avoir encouragé, par des cris et des discours, les passagers d'un vol Paris-Bamako fin avril à se rebeller contre l'expulsion de deux Maliens. C'était le 28 avril 2007. Marie-Françoise Durupt embarque à bord du vol Air France. Elle est fatiguée. Elle avait enterré son père la veille. "Je ne pense qu'à dormir", raconte la sexagénaire sur le blog du collectif Enfants étrangers, Citoyens solidaires.
Dans l'avion, deux Maliens, de toute évidence sur le point d'être expulsés. Lorsque le commandant de bord annonce le départ de l'avion, les deux Maliens se mettent à crier. "Les personnes qui les encadrent les ceinturent violemment et leur mettent des coussins sur la bouche pour les empêcher de crier" se souvient Marie-Françoise Durupt. Les passagers du vol protestent. Certains commencent à se lever pour empêcher l'expulsion. C'est ce que fait la femme : "j'ai exprimé mon désaccord sur les méthodes, la présence policière dans l'avion et que je n'avais pas payé un billet Air France pour participer aux expulsions honteuses".
Dénoncer les instigateurs de l'émeute
Face aux protestations, les Maliens sont autorisés à descendre de l'avion. Puis doivent remonter. Finalement, un responsable "décide de descendre les Maliens à condition qu'on dénonce les personnes qui ont initié l'émeute". Marie-Françoise Durupt en fait partie. Placée en garde à vue, la femme n'est libérée que plus de vingt heures plus tard, avec une convocation au tribunal de Bobigny deux mois plus tard.
Selon la convocation, elle est jugée pour avoir poussé les deux expulsés ainsi que l'ensemble des passagers du vol "à la rébellion par des cris et discours publics en vue de faire opposer une résistance violente à des personnes dépositaires de l'autorité publique". Pour RESF, Marie-Françoise Durupt est "victime de la solidarité". Lors de l'audience, le procureur a requis 1000 euros d'amende avec sursis contre elle. Le jugement a été mis en délibéré au 4 septembre.
Voilà ce qu'est devenu la France... Le peu de personnes "humaines" et pas lâches qu'il reste, on les emprisonne....